A Colmar on trouve une statue de Bartholdi où le globe terrestre est porté par trois personnages (voir la page précédente), une sculpture du Christ portant une orbe crucifère dans le rétable de Grunewald (voir le 25 décembre 2010).

Mais l’inventaire (non exhaustif) peut se poursuivre avec la collégiale Saint-Martin, un édifice gothique des XIIIe-XIVe siècles et l’église des Dominicains, un bâtiment du XIIIe siècle. A la suite d’un incendie la tour de la collégiale Saint-Martin fut reconstruite fin XVIe siècle. Elle est surmontée d’un lanternon à bulbe sur le toit duquel se trouve une sphère d’où part un pylône avec une girouette : ce n’est pas une association rare. A Prague, par exemple, on voit des orbes crucifères qui sont en même temps des hampes pour des oriflammes en métal. Le style de l’orbe du clocher de la Collégiale Saint-Martin de Colmar évoque du reste plus Prague que le style que l’on trouve à Rome. Ici comme à Prague, orbe, creuse, en métal  au sommet d’un pylône et non directement posée sur un dôme en raison de son poids, celui de la pierre comme à Rome.

Tout près l’église du couvent des Dominicains (sans clocher) offre un portail dont le pilier central porte une statue de la vierge à l’enfant : celui-ci tient une orbe crucifère.

On doit considérer le cas de Colmar comme remarquables : deux musées, un important patrimoine architectural religieux font de cette ville un cas particulier, mais sommes tout pas unique en France ou en Italie.

Colmar, Collégiale Saint Martin, XIIIe -XIVe siècle et tour fin XVIe siècle, (Cliché D. Colas)

Colmar, collégiale Saint Martin, lanternon à bulbe (Cliché D. Colas)

Colmar, l'église des Dominicains, XIIIe siècle, le portail d'entrée, au milieu la vierge et l'enfant (Cliché D. Colas)

Colmar, l'église des Dominicains, XIIIe siècle, le Christ tenant une orbe crucifère (Cliché D. Colas)