MAI 20 : le vivant comme Centre – Estelle Zhong Mengual

Capture d’écran 2020-05-31 à 12.26.24Après plusieurs séances avec la chercheuse en histoire de l’Art et enseignante à SciencesPo Estelle Zhong Mengual sur l’héritage culturel de nos sociétés liées à la peinture de paysage, nous avons étudié à distance plusieurs peinture dont celle de Frederic Church The Heart of Andes, 1859 (ci-contre) dans laquelle certains détails montrent un renouvellement des représentations du point de vue des vivants.

« Poser un vivant comme un centre, comme un pôle configurateur de son environnement, un point de vie ». EZM.

Nombreux sont les héritages que nos sociétés ont des anciennes perceptions de l’environnement. Une peinture étant un point de vue humain pour un point de vue humain, longtemps le vivant a été relégué au second plan comme décor, plus tard comme symbole ou toile de projection de sentiments humains. Il n’est pas rare encore aujourd’hui d’entendre ou de lire des analyses picturales qui tentent de surinterpréter les représentations d’autres vivants. Comment rendre aux vivants leur perception environnementale dans nos représentations? Estelle Zhong Mengual s’est proposée de nous montrer quelques bons exemples de représentations ou le vivant est utilisé comme point de vue, comme corps perceptif, selon les termes d’Antonio Viveiros de Castro.

Les modalités d’enseignement en periode de confinement ont eu cela de bénéfique pour notre promotion, elle invite à la contemplation, à l’écoute et l’apprentissage. Le format visioconférence s’est avéré en ce sens très utile pour cette séance.