Découvrez les lauréates de la 3e édition FAM 2017

MAROC

Directrice pédagogique du centre de formation par apprentissage Firdaous-Fondation ADDOHA depuis 2012, Zinab Bendimiya se charge de la formation des jeunes déscolarisés et défavorisés de la périphérie de la ville de Rabat, en assurant leur insertion socioprofessionnelle dans le secteur du bâtiment. Elle a mené une carrière dans le secteur du BTP en tant qu’ingénieure d’application bâtiment génie civile, et elle a fait partie du corps des techniciens supérieur des travaux publics au sein du ministère de l’équipement et du transport marocain. Lauréate de l’institut spécialisé des travaux publics en 2008, elle obtient une bourse de mérite pour une année de formation à l’ENTE de Valenciennes en France. Elle obtient ensuite une licence professionnelle en études et projet de l’université de l’Artois (2010). Elle poursuit actuellement un master en ingénierie de la formation et des systèmes à ENSEFA et l’université de Toulouse. En parallèle, Zinab s’investit dans la société civile par le biais des actions directes, de plaidoyer ou bien de renforcement des capacités des ONG à travers des ateliers de formation et de planification stratégique.

 

 

Salma Bennani est ingénieure, diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Informatique et de Mathématiques Appliquées (ENSIMAG) et du KTH Royal Institute of Technology de Stockholm. Elle dirige le bureau marocain de Wavestone, l’un des premiers cabinets de conseil indépendants en Europe. Elle y a débuté sa carrière en 2007, à Paris, en tant que consultante en innovation digitale. Elle s’installe à Casablanca en 2012 pour contribuer à l’implantation du bureau de Wavestone au Maroc. Elle est aujourd’hui l’une des rares femmes au Maroc à diriger un cabinet de conseil international. Salma est également engagée pour l’égalité femmes-hommes et milite notamment au sein de Mentor’elles, cercle Casablancais de Lean In International dédié au mentoring des jeunes femmes au Maroc.

 

Mounia Semlali est lauréate de HEM Business School en Marketing et Communication. Major de sa promotion, elle intègre le Cesem, centre de recherche de HEM en 2013 en tant que Responsable Communication, et devient par la suite Coordinatrice de projets à la Fondation HEM. Elle est coordinatrice du programme « Ra’ed, leadership pour un changement durable », programme de formation et d’accompagnement destiné aux jeunes leaders marocains. Depuis septembre 2016, elle a mené la campagne électorale avec la Fédération de Gauche Démocratique (FGD) et s’est engagée par la suite dans plusieurs actions avec le PSU (Parti Socialiste Unifié), visant le développement de son pays à travers des secteurs précis, tels que l’éducation. Mounia est aussi co-fondatrice depuis 2015 d’une activité d’import/export, transformée par la suite en plateforme de vente en ligne.

 

ALGERIE

 

 

 

Sabrina Belhadj est née en Algérie. Elle a obtenu une licence et un Master en électronique, spécialité  informatique  industriel en 2007 et 2009 respectivement à l’Université des Sciences et Technologie d’Oran, en Algérie. Actuellement, elle est doctorante dans la même université en électronique, option Système Intelligent et robotique. Depuis 2011, elle  suit également des formations en Management, création et gestion  d’entreprise, étant porteuse de projet au niveau de la pépinière des entreprises incubateur El Bayadh.  Ses intérêts, sont les énergies renouvelables notamment l’énergie solaire, le bâtiment vert   , l’entreprenariat et le leadership.

 

 

Mouna Bennamani est artiste plasticienne. Son univers artistique et pictural nous plonge dans une démarche axée sur l’engagement qui se traduit par le choix des thèmes, citons à ce propos « LEMRA HACHEK » : une allégorie aux représentations liées aux femmes en Algérie, qui traduisent un regard tantôt omniscient, tantôt interne qui tente de nous fournir des éléments de lecture sur cet être qu’est « la femme ». Des couleurs chatoyantes viennent titiller des visages austères et meurtries. « Terre, mère nourricière “ ou encore “ implosion » en sont une éloquente illustration. De la figuration fidèle aux abysses d’une «RÉFLEXION » profonde, nous voilà désormais entre songe et réalité. Ses projets éclectiques se superposent également avec le projet « Oriental is me » qui se déploie comme une satire empreinte d’autodérision sur l’image des femmes actuelles maghrébine.

 

TUNISIE

 

Tasnime Ayed, née à Sousse en 1989, est enseignante universitaire de langue, littérature et civilisation françaises à l’Université de La Manouba. Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Tunis, elle est lauréate du prix présidentiel d’excellence en 2011, avant de réussir le concours de l’agrégation de lettres françaises en 2014. Elle commence ses travaux de recherche universitaire en 2016 avec un doctorat en littérature comparée, sous la cotutelle des universités d’Artois et de La Manouba. Soucieuse de l’égalité des genres en Tunisie, Tasnime Ayed projette de créer un réseau interuniversitaire d’échange et de soutien entre des étudiantes de différents horizons. Engagée dans la cause animale, elle fonde l’Association Tunisienne pour la Lutte contre le Spécisme qui informe sur les dérives de la ségrégation des espèces, notamment, en lien avec la question du genre.

 

Chercheuse doctorante en Biologie au sein de l’unité des radiopharmaceutiques au Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires, Maroua SAIDI s’intéresse plus particulièrement aux Synthèses de radio traceurs marqués par du Technétium pour le diagnostic précoce des infections. Elle est également membre de son conseil scientifique. Maroua occupe aussi un poste d’assistance de formation dans une société de sécurité de travail spécialisée dans le travail en hauteur, un domaine habituellement masculin. Maroua est très active dans le domaine associatif. Elle est Responsable Scientifique, initiatrice fédérale d’escalade et formatrice en spéléologie au sein de l’Association de Spéléologie et Escalade de Zaghouan (ASEZ), l’un des acteurs principaux au développement de sport de montagne et l’écotourisme. Elle est également membre de la commission directrice de l’association Femmes et Leadership, qui a pour vocation de permettre aux femmes de s’épanouir en devenant leaders dans leurs domaines tout en intégrant la notion de l’égalité homme et femme.

 

Activiste engagée depuis 2011, Amal Yacoubi travaille dans différentes organisations œuvrant au renforcement de la société civile tunisienne. Depuis 2013, elle participe à l’implication des associations tunisiennes dans le suivi des relations entre l’Union Européenne et la Tunisie et sa participation dans les processus de réformes en matière de droits de l’Homme en Tunisie. Son action a porté principalement sur le plaidoyer avec les décideurs et surtout sur la mobilisation des différents acteurs (UE-OSC-Gouvernement Tunisien) afin de créer un espace de dialogue tripartite. Amal est actuellement en charge du projet « Dialogue tripartite société civile -UE-TUN » au sein du Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme (Euromed Droits), et plus particulièrement en charge de deux groupes de travail sur la réforme de la justice et l’égalité entre les sexes. Elle travaille ainsi en étroite collaboration avec les associations tunisiennes, la délégation de l’UE en Tunisie et les activistes dans la défense de droits de l’homme et des libertés en Tunisie.

 

LIBYE

Hend Abdulwahed est responsable du Hub de Tripoli chez Global Shapers Community. Elle a travaillé avec des entreprises locales et multinationales dans divers domaines, par exemple dans le cadre de communications avec M & C SAATCHI World Services, LAP GreenN, en administration aux Nations Unies. Elle a également eu l’opportunité de faire des relations publiques pour H + K Strategies, suivie d’une autre société de conseil JMW Consulting. Suite à la révolution en Libye, Hend et d’autres collègues ont créé une ONG jeunesse appelée H2O-Team. Elle est également organisatrice du premier forum de la jeunesse en Libye ‘Paving the Future’ par British Council. Récemment, Hend a rejoint le réseau MYLO, un réseau de jeunes leaders du Maghreb. Elle dirige le club Débat de Tripoli Hub.

 

EGYPTE

 

Après ses études en droit au Caire, Yomna Abouhussein s’est spécialisée par un Master II en droit international et organisations internationales à Paris. Les domaines de droit international et de droits de l’homme l’intéressent depuis qu’elle participait aux simulations des Nations Unies durant le lycée. Elle a alors décidé de se spécialiser dans ces domaines espérant créer un changement positif dans la société. Actuellement Assistante de Programme à l’ONUDC (Bureau Régional au Caire), elle travaille sur un projet visant à renforcer les capacités des acteurs de la justice pénale afin de lutter contre les différents types de violence contre les femmes et les filles en Egypte.

 

 

 

Sherine Amr a commencé son parcours en gestion culturelle le jour où elle a formé son groupe de métal à l’âge de 18 ans. Étant la première formation de femmes dans le pays, elle a affronté des défis pour exprimer son art ainsi que pour se créer une présence dans la communauté. Elle a canalisé son énergie sur mes études en gestion artistique et elle est désormais titulaire d’un baccalauréat en commerce international et commercialisation auprès d’AAST (Égypte), un certificat avancé en gestion artistique de l’Université Capilano (Canada), et elle est finalement diplômée en gestion artistique à Rome Business School (Italie). Elle travaille actuellement comme directrice des commandites et de la gestion de développement pour le festival de théâtre indépendant, The Vancouver Fringe Festival, et fait parallèlement des tournées avec son groupe de métal Massive Scar Era.

 

Souraya Elassiouty est titulaire du baccalauréat des arts en économie avec une mineure en administration des affaires de l’Université américaine au Caire. Avant de rejoindre la Banque mondiale, elle travaillait au Conseil national de la compétitivité égyptienne de 2012 à 2013. En 2013, elle a rejoint la Banque mondiale au Caire et a travaillé avec l’équipe Développement humain, principalement sur la santé, la nutrition et la population (PNH), et la protection sociale et le travail en Egypte. Elle a travaillé comme assistante de recherche et d’opérations avec l’équipe HNP en Egypte et au Yémen à partir de 2014. Elle est actuellement analyste en recherche (Consultant) sur la pauvreté, la protection sociale et le genre.

 

 

Mona Roshdy est une jeune juriste Egyptienne, substitut au Parquet Administratif et membre du bureau technique au département d’Arbitrage et de Différends Internationaux au Ministère de Justice. Ancienne maitre-assistante à la Faculté de droit Université Ain Shams, elle a obtenu un diplôme d’études juridiques de l’Université Jean-Moulin Lyon 3, un Master en droit des affaires européennes et internationales de Paris 1 Panthéon Sorbonne, et un Master en Administration publique spécialisée de l’Université de Strasbourg et diplôme de l’Ecole Nationale d’Administration en France où son mémoire portait sur les droits des femmes en accès à la fonction publique et son stage était à la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

 

LIBAN

Denise Abboud est conseillère en criminalistique assermentée auprès des tribunaux libanais. En 2014, Denise a été nommée coordinatrice en chef du Département de sciences criminelles, à la Faculté de science de l’Université Américaine de sciences et Technologie à Beyrouth. Elle est actuellement chef d’équipe du programme de soutien fourni par les Pays-Bas au Liban dans le domaine du renforcement de la capacité judiciaire et policière. Elle faisait également partie de l’équipe de formation EU-SSP qui a formé la police judiciaire des Forces de Sécurité Internes Libanaises. Denise travaille aussi sur le sujet des personnes disparues au Liban en collaboration avec le CICR, l’ICTJ et d’autres ONG. Elle poursuit actuellement son doctorat au « Criminal Justice Institute » de l’Université de Portsmouth au Royaume-Uni qui porte sur l’échange d’informations entre les différentes agences de sécurité du Liban. Denise est la première Libanaise membre de l’American Academy of Forensic Sciences (AAFS) et a reçu un prix d’appréciation du Ministre de la Justice Libanais pour les efforts de travail fourni pour l’établissement de la première salle de stockage des scellés dans les palais de justice de Beyrouth et Saida.

 

 

Titulaire d’un master 2 en Droit privé général de la Sorbonne et doctorante à Assas, Melynda Bouaoun est actuellement Avocate au Barreau de Beyrouth et enseignante à la Faculté de Droit de l’Université Saint-Joseph. L’égalité Homme-Femme est une thématique qui lui tient à cœur. Elle constitue un enjeu important de ses recherches doctorales qui portent sur le droit libanais de la famille, et plus particulièrement, sur le mariage en droit international privé libanais, un thème qui regorge de plusieurs exemples d’inégalités. Le principe d’égalité est non seulement un principe qu’elle défend dans le cadre de ses recherches mais également de manière active au sein de la société civile.

 

 

Michelle Keserwany est scénariste, chanteuse et parolière. Née en 1988 au Liban, Michelle sort diplômée de l’université USEK en publicité. Depuis, elle s’est fait connaître avec ses chansons engagées, critiquant le système patriarcal libanais, la corruption des élus, les disfonctionnements du pays. Elle est souvent invitée sur les plateaux de télévision et ses chansons ont été reprises par des groupes d’opposition tels que Beirut Madinati. Sa participation est également recherchée pour appuyer des campagnes de défense nationales, notamment celle pour la sauvegarde des dernières plages publiques libanaises, à l’automne 2016. Parallèlement, elle a été repérée par la réalisatrice Nadine Labaki, qui l’a recrutée pour coécrire le scénario de son prochain long métrage « Capharnaum ». Le tournage s’est achevé au début de l’année 2017, après plus de deux ans de recherches et d’écriture.

JORDANIE

 

Diplômée en langue et littérature française de l’Université de Jordanie et de l’Université Lyon II, Zeina Asi rejoint l’équipe de l’Ambassade de Belgique en Jordanie à l’âge de 24 ans. Elle prend ensuite ses fonctions d’attachée de presse, traductrice, interprète et chargée de la stratégie de communication à l’Ambassade de France en Jordanie où elle travaille actuellement. Intéressée par les questions sociales et polémiques préoccupant la rue jordanienne, elle crée une nouvelle revue de presse blogs et réseaux sociaux. Depuis 2012, elle est membre de l’initiative locale « Allemni » [enseigne-moi] visant à aider les familles vulnérables à payer les frais universitaires de leurs enfants et par la suite à leur trouver un travail. En 2015, elle rejoint l’initiative « Global Dignity » pour sensibiliser les élèves sur le thème de la « dignité ». Elle vient de rejoindre l’ONG « Basmitak Hat’alem » chargée du développement du camp «Jérash » des réfugiés palestiniens en Jordanie et entend y proposer des projets en faveur des femmes. En 2015, elle a pris la décision de concrétiser son rêve d’enfance et d’apprendre le piano. Elle souhaite pouvoir bientôt créer ses propres compositions musicales.

 

Née en 1982 à Riyad en Arabie Saoudite, Dolly Bursheh est une jeune femme jordanienne  diplômée en Architecture et Ingénierie. Aujourd’hui partenaire et responsable d’un bureau d’architecture établi à la fois à Amman et Dubaï, elle est impliquée depuis le début de sa carrière dans des projets architecturaux multiples, en et hors Jordanie : villas privées, musées, gratte-ciel, édifices religieux, centres commerciaux. Evoluant de par ses responsabilités dans un univers de la construction très majoritairement masculin, elle revendique une détermination féminine à assumer ses responsabilités professionnelles en toutes circonstances. Parallèlement à sa carrière d’architecte, Dolly s’intéresse à partir de 2013 à l’univers des médias, signant des articles dans le magazine de décoration TREND MAGAZINE et s’impliquant comme consultante pour la chaine de télévision jordanienne ROYA TV dont elle a renouvelé une grande partie des studios d’enregistrement. A la fois passionnée de ses racines orientales et très intéressée par les échanges interculturels, Dolly envisage leur conciliation à travers des projets architecturaux liés à l’hôtellerie.

SYRIE

Muzna Dureid est impliquée au sein de différentes organisations visant la consolidation de la paix et la résolution de conflits en Syrie. Celle-ci s’intéresse particulièrement aux violences vécues par les femmes en zone de conflit et post-conflit, particulièrement auprès des femmes réfugiées syriennes. Muzna travaille actuellement comme agent de formation pour les droits de l’homme et la justice au sein des organisations syriennes et le  Plan d’action national du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité. Muzna a formé des équipes d’intervention rejoignant les femmes réfugiées syriennes en camp de réfugiés afin de lutter contre l’exploitation sexuelle dont elles sont victimes via notamment un programme de justice transitionnelle, des négociations avec les acteurs en présence et plus globalement, par le développement de politiques publiques.

 

TURQUIE

 

 

 

Deniz Çakmakkaya est  directrice de la rédaction du magazine Psychologies en Turquie. Elle est née 1984 à İstanbul. Elle a obtenu deux diplômes de premier cycle. L’un est en traduction et interprétation français, l’autre est en psychologies. Elle a complété ensuite le deuxième cycle en psychologie appliquée. Elle écrit des articles de psychologie, de culture, d’inégalité entre les sexes et de la littérature pour la presse. Elle a aussi publié un livre d’essai sur la littérature classique. Depuis quinze ans elle travaille volontairement avec des ONG en Turquie. Elle a organisé de nombreuses journées d’étude et des réunions sur l’autonomisation des femmes pour les femmes de tout âge dans les diverses villes de la Turquie.

 

 

 

Melda Kahraman est une chercheuse sociale qui travaille à l’Institut des Recherche Sociales d’Ipsos à Istanbul. Elle est diplômée de sociologie à l’Université de Galatasaray et actuellement continue ses études dans le domaine de la société civile à l’Université Bilgi d’Istanbul. Avec quatre amies, elle a fondé une initiative des femmes -qui s’appelle 40tilki Kadın İnisiyatifi- ayant pour but de lutter contre la violence dans les fréquentations amoureuses. Avec le but de créer une conscience contre cette violence, Melda prend un rôle actif pour le développement de 40tilki. D’un part, elle participe aux ateliers de renforcement des capacités pour faire avancer leur initiative, d’autre part elle se consacre à son mémoire de maîtrise.

 

 

Özge Sebzeci est une photographe de documentaires et journaliste basée à Istanbul. Elle trouve sa voix dans la photographie où elle explore les relations humaines et les questions de genre dans son travail. Özge est diplômée de l’Université Galatasaray avec une majeure en Relations Internationales, ayant passé un semestre à l’étranger à l’Institut d’Etudes de Politiques de Lyon. Elle poursuit actuellement sa maîtrise en tant que photographe et journaliste pour les médias internationaux et poursuit ses projets indépendants en même temps.