Le Globe terrestre de la Société de géographie à Paris

18 février 2011 par dcolas

Au premier plan, immeuble de la Société de Géographie, 184 Boulevard Saint-Germain, Paris (Cliché D. Colas)

La Société de Géographie a été fondée en 1821.  Elle est installée depuis 1878 dans un immeuble du Boulevard Saint-Germain, côté sud, tout près de l’intersection avec la rue des Saints-Pères. On trouvera de nombreuses informations sur cette société savante sur son site internet : http://www.socgeo.org/

La façade de l’immeuble est ornée, à hauteur de l’entresol, de deux statues (par Emile Soldi, 1846-1906), dont l’une porte un gouvernail, de part et d’autre d’un globe terreste où l’on voit l’Afrique et Madagascar. Ce globe n’est pas sur un pied comme la plupart des globes géographiques (sur la façade du Louvre, sur celle du palais du Luxembourg ou de l’école communale de la rue Saint Maur dans le XIe arrondissement)

Parmi les activités de la société : l’attribution d’une médaille. Elle fut attribuée en 1871, conjointement, à Francis Garnier (voir le blog du 25 janvier 2011) et à Livingstone.

Entrée de la Société de géographie

Les deux statues de la Société de Géographie (Cliché D. Colas)

Globe terrestre façade de la Société de Géographie (Cliché D. Colas)

L'Afrique sur le globe terrestre, façade de la Société de Géographie (Cliché D. Colas)

Pour ce qui est du journal de recherche qui est aussi un des aspects de ce blog je dois indiquer que je passe près de cet immeuble depuis septembre 1981, date où je suis devenu maître de conférence à Sciences Po, au moins deux fois par semaine et plus souvent depuis que j’y suis professeur (1996). Mon bureau a été pendant plusieurs années au 56 rue des Saint Pères à environ 150 mètres de l’immeuble de la Société de Géographie et quand j’étais installé dans ce bureau je prenais le métro Saint- Germain-des-Prés comme je le fais maintenant où je suis au 199 Boulevard Saint-Germain.  J’ai beaucoup fréquenté la librairie de livres d’art qui se trouvait au rez de chaussée et je regarde souvent la vitrine de la Iibrairie de géographie qui y est installée depuis plusieurs années. J’avais le sentiment (mais sur quelle base ? né de quoi ? ) que cet immeuble avait un intérêt pour ma recherche mais je n’ai vu ce globe, que j’ai perçu bien avant, il y a une semaine seulement en sortant de cours et après avoir pensé que je devrais mieux regardé ce bâtiment. Et j’ai vu le globe et les statues. Et je l’ai photographié hier, 17 février 2011, après un rendez vous au 27 rue Saint Guillaume.

De cette petite expérience personnelle je ne peux que déduire qu’il est particulièrement risqué de se prononcer sur les effets du visible sur les systèmes de représentation personnelle. Bref pour ce qui est de la perception je reste très « gestaltiste » : je ne sais toujours pas combien il y a de colonnes au Panthéon, alors que j’ai vécu une année scolaire dans un dortoir du Lycée Henri IV et que j’en ai récemment photographié le fronton pour ce blog. Et ma perception de l’immeuble de la Société de Géographie a été, pendant des années, celle d’une forme qui m’interdisait de voir ce que je cherchais.

 
 
 

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