Le Louvre offre bien sûr un grand intérêt pour ses collections mais celles-ci à l’exception de certains départements, comme celui des sculptures, contiennent surtout des oeuvres qui n’étaient pas destinées à être montrées en public, ainsi de l’Astronome de Vermeer. Et l’entrée récente de celui-ci dans le musée (une dation de Guy de Rothschild en 1983) rappelle que les collections des musées ne sont pas dans le même espace que la rue, même si on ne peut nier que ce qu’on y voit vienne se combiner avec d’autres représentations, par exemple les globes terrestres qu’on trouve dans deux portraits de Madame de Pompadour, l’un par Quentin de La Tour (fig. 2), l’autre par Boucher (fig. 3) peuvent s’inscrire dans la série des représentations de globe terrestre avec un pied, dont on trouve plusieurs à Paris et certains, sur la façade du Louvre. J’en ai trouvé au moins un lors d’un premier examen des façades (que j’ai beaucoup regardé pour ma recherche sur les femmes couronnées de murailles, à paraître dans un ouvrage que je codirige avec Oleg Kharkhordin). Mais je pense qu’il me faudrait plusieurs examens de ces façades avant un inventaire à peu près complet. Et un temps pas trop maussade pour des photos. En tout cas paradoxalement ce blog commence par montrer des images qui ne sont pas celles des représentations qui l’organisent : celles qui sont visibles dans l’espace public.