Rencontre avec Adam Lowe

De passage à Paris, Adam Lowe, artiste plasticien et désormais chef d’entreprise (comme il se dénomme lui-même) pour Factum Foundation (qui réunit plus de 70 artistes/artisans), il a pu nous parlé de l’évolution de son travail, lui qui a longtemps travaillé à la reproduction de peintures classiques.

En s’appuyant sur la tension qui traverse les débats contemporains aujourd’hui : « originality VS authenticity » mais aussi « evidence VS inevidence » il est revenu sur son oeuvre (au sein plus large d’oeuvrer à plusieurs) et ce qu’il conduit aujourd’hui, un travail totalement fou de sauvegarde des objets et des sites artistiques de leur destruction en milieu naturel et dans une époque incertaine : tel la reproduction de monuments de la Vallée des rois en Egypte, en Amazonie, en Arabie Saoudite ou la restitution de fac-similé hébergés dans les musée et rendus à leur espace d’origine.

Entre conservation et rapatriement d’oeuvres qui prendrait leur pleine mesure au sein des espaces pour lesquels ils ont été conçus, les nouvelles technologies qui investissent les ateliers permettent de répondre à des situations nouvelles et de construire des ponts dans un travail collaboratif avec des communautés locales comme scientifiques. Un travail passionnant qu’Adam Lowe a détaillé avec une très grande générosité en s’appuyant notamment sur son livre paru en mars 2020 et accessible en ligne, en open data,  « The aura in the age of digital materiality » .

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